Il est vrai qu'une thérapie représente un coût, mais il semble pertinent de considérer cette dépense à la lumière de ce qu'elle peut apporter à votre bien-être à long terme. Les souffrances psychologiques, souvent invisibles, ont des répercussions bien au-delà du simple aspect financier. Le traumatisme, en particulier, peut profondément altérer la manière dont nous interagissons avec le monde. Il peut nous pousser à nous isoler, à éviter les situations sociales et/ou à douter constamment de nos capacités. Parfois, il se manifeste par de l'anxiété, des tensions chroniques, ou encore par des comportements d'autosabotage, qui altèrent la confiance en soi et fragilisent la relation à l'autre. Ces symptômes n'ont pas seulement un coût émotionnel, mais aussi un coût social, professionnel, voire même physique. 

Investir dans une thérapie, c'est se donner la chance de se libérer de ce poids invisible, de renouer avec un équilibre durable, pour soi et pour ceux qui nous entourent.

En fin de compte, se donner les moyens de traiter ses souffrances psychologiques n'est pas seulement un investissement financier, c'est un investissement dans son avenir, dans sa qualité de vie, et dans ses relations. La question ne devrait pas être de savoir si l'on peut "se permettre" la thérapie, mais plutôt de savoir si l'on peut se permettre de continuer à vivre avec des symptômes qui affectent négativement notre vie.